UN MONDE BUBAR
Plateau : désert, terreau de tous les possibles.
Peu à peu, des tâches, presque des formes, émergent, par le bas, par le haut, par les côtés : assemblage d’éléments disparates, mobiles suspendus, bras qui s’allongent. Les textures s’entremêlent les unes aux autres, jusqu’à bâtir des volumes distincts, des chemins sonores, des jeux géométriques. Le regard alors s’ouvre, cherche, se prête au jeu. Ça pêche à la ligne, ça tourne en rond, ça rebondit, ça circule, ça inverse, ça renverse. Une mécanique est en route, qui obéit à sa partition et à sa logique propre. Elle donne le jour à Bubaropolis, ville-jeu où le décalage et l’amusement s’érigent en règle. Tout s’imbrique, se déploie, interagit, progresse… quand l’animation, envahie par ses élans multiples, perd pied et s’affole…